Notre histoire
évènements historiques
L’implantation du site
À l’origine isolé à la campagne, le CREPS a vu s’installer progressivement autour de lui, au fur et à mesure de l’urbanisation toulousaine, l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC), l’École Supérieure d’Aéronautique (SupAéro), le Centre National d’Études Spatiales (CNES) ainsi que, sur l’autre rive du canal du Midi, l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA), les facultés de Sciences et de Médecine.
Le parc du CREPS couvre une superficie d’environ 23 ha. Situé en périphérie sud-est de Toulouse, il est encadré par le périphérique extérieur et l’avenue Édouard Belin, tous deux étant des voies de circulation routière très fréquentées.
Le parc comprend un ruisseau avec des petites îles, une ancienne zone de forêt et un château situé en bordure de l’avenue Édouard Belin, laissant le parc s’étaler sur les arrières intégrant une mini-zone méditerranéenne.
Les équipements sportifs sont principalement implantés dans la zone sud-est.
Le château
de Lespinet-Ramel
Le château est un symbole fort du CREPS.
Le domaine tient son nom d’Étienne Ramel, maître de poste et propriétaire du site jusqu’au début du XIXe siècle. Sous le Second Empire, le domaine fut acquis par Louis-Jean-Félix-Henri Courtois. Le nouveau maître des lieux décida de modifier radicalement la propriété construite au XVIIIe siècle. Il désirait qu’elle prît l’aspect d’une élégante villégiature, facilement accessible, à très peu de distance du centre de Toulouse. Pour satisfaire aux desseins de M. Courtois, l’ancienne demeure était appelée à disparaître… À sa place, il voulait que lui fût substitué un grandiose château. Celui-ci, habillé de pierres ocre et coiffé d’ardoises, faisait irrémédiablement songer à ces riches constructions que l’on trouve volontiers au bord de la Loire. Mais, à défaut d’un fleuve, Lespinet-Ramel devait se contenter de la proximité du canal du Midi auquel il était relié par une allée plantée d’arbres.
Deux tours saillantes encadrent la façade sud-ouest où un escalier à double révolution conduit à la porte d’entrée d’un rez-de-chaussée surélevé. La demeure est pourvue d’un étage et de combles aménagés au centre desquels est placée une fenêtre au fronton arrondi abondamment sculpté. La façade nord s’ouvre au rez-de-chaussée par une galerie de portes-fenêtres et présente un étage surplombé de combles mansardés. Comme sur la façade opposée, deux tours encadrent le corps du logis, mais ici celle de gauche est accolée d’une tourelle en poivrière et celle de droite d’un donjon arrondi.
Maison de courtoisie, lieu de villégiature et de réception, Lespinet-Ramel demeurait un séjour privilégié où de nombreuses familles toulousaines caressaient le rêve de se voir invitées à de brillantes réceptions. Mais la seconde guerre mondiale survint et mit un terme aux derniers soubresauts des Années folles.