Composition du dossier d’inscription :

L’inscription pour le probatoire s’effectue via le site gepafom.fr, le dossier papier est ensuite à renvoyé à la DRJSCS organisatrice de l’examen probatoire. Le dossier d’inscription comprend les pièces suivantes : 

• Une demande d’inscription établie sur un formulaire normalisé ;
• Une photographie d’identité récente ;
• Une photocopie recto verso de la carte nationale d’identité ou du passeport ;
• Pour les candidats de nationalité française, nés à partir de 1979 pour les hommes et à partir de 1983 pour les femmes, une photocopie de l’attestation de recensement ou du certificat individuel de participation à la journée défense et citoyenneté ;
• Pour les personnes mineures, l’autorisation parentale ou celle du tuteur légal ;
• Un certificat médical de non-contre-indication à l’exercice de la profession d’accompagnateur en moyenne montagne datant de moins d’un an à la date de clôture de la première inscription ;
• La photocopie de l’unité d’enseignement prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC 1) ou son équivalent ;
• Trois enveloppes autocollantes de format 23 cm x 16 cm affranchies au tarif en vigueur et libellées au nom et à l’adresse du candidat ;
• Une liste de trente randonnées effectuées en groupe ou en solitaire dans différents massifs par le candidat, renseignée sur un formulaire normalisé mis en ligne par l’École nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, sur son site internet.

Voir la liste des randonnées CNSNMM

Ces randonnées sont effectuées dans un cadre correspondant aux prérogatives d’exercice professionnel de l’accompagnateur en moyenne montagne. Elles se répartissent comme suit :

• dix randonnées d’un dénivelé positif supérieur à 1 000 mètres, effectuées sur le territoire français et dans plusieurs massifs, l’une de ces randonnées consistant en une randonnée itinérante d’une durée minimale de cinq jours ;
• dix randonnées effectuées dans plusieurs massifs figurant sur la liste type mise en ligne par l’École nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, sur son site internet ;
• dix randonnées correspondant à l’unité de formation optionnelle « milieu montagnard enneigé » ou « milieu montagnard tropical et équatorial ».

Pour les candidats titulaires de l’attestation de réussite partielle à l’examen probatoire, le dossier d’inscription comporte cette seule attestation en cours de validité. Le candidat est alors convoqué pour l’épreuve non validée.

Vérification de la liste de randonnées

La vérification administrative de la liste de randonnées est effectuée par le service organisateur, sur la base du formulaire normalisé.

Sont considérées comme recevables, les listes de randonnées dont toutes les lignes sont remplies et validées. Les cases apparaissant en surbrillance de couleur rose dans les tableaux et la mention « NON » dans le tableau de synthèse, indiquent l’absence de validation de la liste.

La validation informatique administrative porte sur les éléments suivants :

• Durée effective de marche ;
• Territoires dans lesquels se sont déroulées les randonnées (pays et massif) ;
• Caractéristiques topographiques (dénivelé) ;
• Mention des randonnées figurant sur la liste type mise en ligne par l’École nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, sur son site internet.

En amont de la première épreuve de l’examen probatoire, le jury procède à une vérification technique des randonnées, au moyen d’une grille de recevabilité établie par l’École nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne. Les critères de vérification sont les suivants :

• Le respect des prérogatives professionnelles et des terrains d’exercice qui y sont liés ;
• L’absence de randonnées effectuées lors de compétitions sportives ou d’examens ;
• Le respect du caractère montagnard de chacune des randonnées ;
• La cohérence du dénivelé mentionné, avec l’itinéraire indiqué ;
• La correspondance entre l’option choisie et les randonnées spécifiques à cette option.

Dans le cas où le jury estime que la liste de randonnées ne répond pas aux critères techniques de la grille de recevabilité, son président peut refuser l’accès aux épreuves de l’examen.

Épreuve 1 Parcours de marche /orientation en terrain varié :

Le parcours de marche / orientation en terrain varié consiste en un déplacement en moyenne montagne effectué en autonomie de navigation et, pour tout ou partie, hors sentier.

Il s’agit d’une épreuve individuelle où toute forme de communication (y compris avec les contrôleurs) est interdite, sauf pour raison de sécurité ou d’abandon. Certains des points de passage obligatoires définissent des portions successives d’itinéraire, dites « sections », que le candidat doit franchir pour être autorisé à poursuivre l’épreuve, dans les limites de barrières horaires minimales et maximales définies par le jury. Ces barrières horaires sont indiquées sur votre carte au format HH:MM en temps cumulé depuis votre départ (temps 00:00).

Pour réussir l’épreuve, le candidat doit franchir les portes horaires dans le temps imparti, valider son passage dans l’ordre aux points de passage imposés et avoir satisfait aux contrôles portant sur le matériel et le sac.

Voir la liste matériel à prévoir pour l’épreuve de marche, orientation et parcours en terrain varié.

EMARCHE :

Durant tout le parcours, les candidats portent un sac à dos de 10 kg pour les hommes et de 7 kg pour les femmes. Vous devez à tout moment avoir sur vous ou dans votre sac, a minima le matériel de montagne mentionné sur la liste que vous avez reçue avec votre convocation.

Votre sac à dos pourra être pesé et le matériel vérifié au départ, au cours de la randonnée et à l’arrivée. Le poids de l’eau et de la nourriture que vous prévoyez de consommer pendant la randonnée est à rajouter au poids réglementaire. Vous devez par ailleurs prévoir votre autonomie en eau. Les candidats doivent porter le dossard qui leur a été attribué de façon visible tout au long de l’épreuve : le dossard-chasuble enfilé par-dessus les vêtements et le dossard papier accroché au sac à dos à l’aide des épingles fournies, sous peine d’exclusion de l’épreuve. Les bâtons sont autorisés sur l’épreuve. Vos chaussures doivent être adaptées aux terrains variés de montagne. Pour des raisons de sécurité, le jury se réserve le droit de bloquer un candidat, au départ du parcours, dès lors que le caractère manifestement inadapté de ses chaussures serait de nature à mettre en danger sa propre sécurité.

EORIENTATION :

Le support d’orientation est un extrait de carte IGN au 1/25 000eme, avec une équidistance de 10m, que l’organisation fournit à chaque candidat. L’impression est faite sur un papier indéchirable et résistant à l’eau.

Les bords de carte sont orientés au Nord géographique. Le départ, l’arrivée (ou si distincte du départ) et les points de passage obligatoires correspondent à des éléments caractéristiques.

La navigation ne peut se faire qu’à l’aide d’une boussole magnétique, une carte et un altimètre, à l’exclusion de tout autre procédé technologique. Une fouille des sacs peut être prévue, avant, pendant ou à l’arrivée du parcours. Tout autre support d’orientation que la carte fournie est interdit (carte papier ou électronique).

ECHRONOMÉTRAGE :

L’épreuve fait appel à un chronométrage électronique. Des boîtiers seront positionnés sur le terrain à l’emplacement des balises. L’organisation met à votre disposition une puce nominative dont l’introduction dans les boîtiers enregistre votre heure et votre ordre de passage aux balises. La bonne validation de votre passage se vérifie sur le boîtier au moyen d’un bip sonore et/ou d’un signal lumineux simultané. Si la validation électronique de votre passage s’avère défectueuse (absence de bip sonore et de signal lumineux), vous devez poinçonner votre carte au moyen de la pince accrochée à la balise ou au piquet.

Le démarrage et l’arrêt de votre chronométrage sont déclenchés par l’introduction de la puce dans les boîtiers « départ » et « arrivée ». Vous êtes également responsable de la validation de chacun de vos points de passage obligatoires. Vous devez les rallier impérativement dans l’ordre croissant (∆ – 1 – 2 – 3…). La validation de tout autre point de passage que ceux indiqués sur votre carte entraine l’élimination. À votre arrivée à chaque porte horaire, vous êtes tenu de valider votre passage en insérant votre puce dans le boitier de contrôle, puis de vous présenter au chronométreur qui procédera à la lecture de votre temps cumulé de parcours. Si vous êtes en retard, vous serez éliminé et devrez-vous conformer aux consignes de rapatriement du contrôleur responsable de la porte horaire. Si vous êtes en avance, vous devrez vous conformer aux consignes d’attente formulées par le chronométreur, gérer vous-même votre avance au moyen de votre chronomètre puis revalider spontanément le boitier de contrôle avant de vous représenter au contrôleur une fois la barrière horaire minimum atteinte.

Seul le chronométreur de la porte horaire peut autoriser un candidat à poursuivre son parcours. Les temps de passage mini/maxi aux portes horaires, leur emplacement sur le parcours ainsi que le temps maximum autorisé pour rallier l’arrivée sont indiqués dans les marges de la carte en distinguant le cas échéant les horaires applicables aux filles de ceux applicables aux garçons.

Après arrêt du chronomètre à la balise « arrivée », vous devrez vous présenter à la table de gestion des résultats pour rendre votre puce, vos dossards ainsi que votre carte.

ESÉCURITÉ ET RESPECT DES PROPRIÉTÉS :

Pour des questions d’ordre météorologique notamment, le jury vous demande de poursuivre l’épreuve dans la limite de 30 minutes de dépassement des temps (max et portes horaires) figurant sur votre carte avant tout abandon.

Vous pouvez traverser de nombreuses clôtures. Dans ce cas, prenez soin de ne pas les abimer et refermez-les systématiquement.

Vous pouvez être amenés à cheminer sur une ou plusieurs portions d’itinéraires imposées marquées, sur le terrain par une succession régulière de jalons, et sur la carte par un tracé en pointillés de couleur rouge. Sur la (ou les) portion(s) d’itinéraire concernée(s), vous devrez cheminer sur l’itinéraire imposé. À l’issue du dernier jalon, vous reprendrez votre navigation pour vous rendre au point de passage suivant. Chacune de ces portions jalonnées débute nécessairement depuis l’un de vos points de passage imposés (balises).

Sur votre carte peuvent figurer des zones interdites marquées par des surfaces hachurées de couleur rose ; vous avez l’interdiction formelle de pénétrer dans ces zones. De même, les éventuelles routes interdites seront barrées par des croix roses ; il est dans ce cas formellement interdit d’emprunter la route ou de la longer à moins de 5m de distance de la chaussée.

Afin de garantir la sécurité des candidats, l’organisation effectue votre suivi.

Épreuve 2
Questionnaire portant sur l’environnement naturel et humain
et l’expérience de la vie en montagne

Cette épreuve, d’une durée de 30 minutes, se présente sous la forme d’un écrit. Elle est accessible aux candidats qui n’ont pas été éliminés à la première épreuve. Elle vise à s’assurer que le candidat possède les connaissances de base relatives à l’environnement montagnard naturel (écologie générale, faune, flore, géologie, géographie, météorologie) et humain (économie, habitat et vie sociale, protection de l’environnement, sécurité en montagne) et d’évaluer son expérience de la vie en montagne.

Le questionnaire comprend 40 questions dont 6 à 8 questions nécessitent deux bonnes réponses. Les autres questions n’appellent qu’une bonne réponse.

Programme des connaissances de l’épreuve 2
Le questionnaire interroge 9 chapitres de connaissances, subdivisés comme suit, en rubriques :

• Écologie générale : 6 questions (1 question par rubrique)
• Faune de montagne : 5 questions (1 question par rubrique)
• Flore de montagne : 3 questions (1question par rubrique)
• Géologie : 3 questions (1 question par rubrique)
• Géographie et toponymie : 4 questions (1 question par rubrique)
• Météorologie : 4 questions (1 question par rubrique)
• Économie, habitat et vie sociale en montagne : 5 questions (1 question par rubrique)
• Protection de l’environnement : 4 questions (1 question par rubrique)
• Expérience de la vie en montagne : 6 questions (1 question par rubrique)

EUne formation générale commune, 35 heures ;

E5 unités de formation :

• UF1 – Portant sur les fondamentaux techniques et pédagogiques : 70 heures ;
• UF2 – Portant sur le milieu montagnard et la progression pédagogique : 70 heures ;
• UF3 – Milieu enneigé : 70 heures ;
• UF4 – Adaptation à l’effort : 35 heures ;
• UF 5 – Environnement professionnel et encadrement des publics : 70 heures.

Voir le programme détaillé de la formation

E1 examen final ;

E1 certificat complémentaire développer et entreprendre sera proposé aux stagiaires afin de les accompagner à la fois dans la création et la gestion d’entreprise : 35 heures en centre et 35 heures en formation à distance ;

E1 module culture Pyrénéenne, 21 heures (le Pyrénéisme, spécificité du patrimoine Pyrénéen et de sa culture, Espèces emblématiques des Pyrénées) ;

E1 module hivernal de 14 heures (Faire sa trace, Gestion d’animations en milieu hivernal) ;

ELe cursus DE AMM s’articule autour de 5 UF auxquelles viennent s’ajouter des périodes de stages soit en Observation, soit en situation d’encadrement.

* Tuteur

La liste des professionnels susceptibles d’être conseillers de stage (ou tuteur) est établie annuellement par le délégué national du Pôle national des métiers de l’encadrement du ski et de l’alpinisme, après avis de la section permanente de l’alpinisme de la commission de la formation et de l’emploi du Conseil supérieur des sports de montagne.
Les professionnels figurant sur la liste répondent aux conditions suivantes :

EÊtre titulaire depuis trois ans au moins du diplôme d’État d’alpinisme-accompagnateur en moyenne montagne, ou du diplôme d’État d’alpinisme-guide de haute montagne, ou d’un des diplômes du brevet d’État d’alpinisme à l’exclusion du diplôme de moniteur d’escalade ;

EÊtre en activité et en possession d’une carte professionnelle d’éducateur sportif en cours de validité.

Les professionnels figurant sur la liste et qui en font la demande, sont agréés en qualité de conseillers de stage par le délégué national du Pôle national des métiers de l’encadrement du ski et de l’alpinisme pour une période allant de la date de dépôt de leur demande, au 31 décembre de l’année en cours.

Pour la FGCMEEESM :

ELes candidats titulaires de l’attestation de réussite aux épreuves de l’examen de la formation générale commune aux métiers sportifs de la montagne ou de l’attestation de réussite aux épreuves de l’examen de la partie commune du brevet d’État d’éducateur sportif sont dispensés de la formation générale commune aux métiers d’enseignement, d’encadrement et d’entrainement des sports de montagne.

« Les candidats titulaires de l’attestation de réussite à l’épreuve de la formation générale commune aux métiers d’enseignement, d’encadrement et d’entrainement des sports de montagne sont dispensés de l’examen de la formation générale commune aux métiers sportifs de la montagne ou de l’examen de la partie commune du brevet d’État d’éducateur sportif. »

Pour la formation spécifique du DE AMM :

ELes personnes en cours de formation pour l’obtention du diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne du brevet d’État d’alpinisme, dont le livret de formation est en cours de validité au 30 septembre 2017 et répondant aux items prévus à l’annexe au présent arrêté, bénéficient, dans le cursus de formation du diplôme d’État d’alpinisme-accompagnateur en moyenne montagne, des dispenses et équivalences définies dans la même annexe et d’un nouveau temps de formation de deux ans, jusqu’au 1^er octobre 2019.

ELes personnes en cours de formation pour l’obtention du diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne du brevet d’État d’alpinisme, dont le livret de formation est en cours de validité au 30 septembre 2017 et ne répondant pas aux items prévus à l’annexe au présent arrêté, sont positionnées et intégrées dans le cursus de formation du diplôme d’État d’alpinisme-accompagnateur en moyenne montagne, par le directeur général de l’École nationale de sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne. Le nouveau temps de formation qui leur est accordé expire au plus tard le 1^er octobre 2019.

ESont dispensés de l’unité de formation « milieu montagnard enneigé » et de la période d’observation en milieu montagnard enneigé :

• Les titulaires du brevet d’État d’éducateur sportif du premier degré, option « ski alpin » et les titulaires du diplôme d’État de ski-moniteur national de ski alpin ;
• Les titulaires du brevet d’État d’éducateur sportif du premier degré, option « ski nordique de fond » et les titulaires du diplôme d’État de ski-moniteur national de ski nordique de fond ;
• Les titulaires du diplôme d’État d’alpinisme-guide de haute montagne ou du diplôme de guide de haute montagne du brevet d’État d’alpinisme.

ELes personnes titulaires du diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne du brevet d’État d’alpinisme délivré en application de l’arrêté du 21 juillet 1994 modifié fixant les conditions de délivrance du diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne du brevet d’État d’alpinisme, obtiennent le diplôme d’État d’alpinisme-accompagnateur en moyenne montagne dans l’une ou l’autre des deux options « milieu montagnard enneigé » ou « milieu montagnard tropical et équatorial » selon l’option suivie dans leur formation initiale, après avoir validé l’unité de formation « adaptation à l’effort, perfectionnement technique et entrainement à la randonnée pédestre et aux activités assimilées pour tout public ».

ELes personnes titulaires du diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne du brevet d’État d’alpinisme délivré en application d’un règlement général antérieur à celui défini par l’arrêté du 21 juillet 1994 mentionné au précédent alinéa, et qui ne sont pas également titulaires de la qualification complémentaire « pratique de la moyenne montagne enneigée » doivent en outre valider l’unité de formation « milieu montagnard enneigé » ou l’unité de formation « milieu montagnard tropical et équatorial ».